Le "bout de papier": sésame des études universitaires en Guinée
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Le Diplôme universitaire, une marque distinctive aux yeux des lycéens
Ce livre porte sur les perceptions de l’université et des diplômes universitaires chez les lycéens guinéens du privé et du public en classe de terminale.
La démarche utilisée est de type qualitatif basée sur des entretiens individuels.
L’étude montre que l’expérience scolaire et extrascolaire varie beaucoup selon le type de lycée fréquenté.
Si au privé le parcours scolaire s’est déroulé sans grands heurts, il est nettement plus chaotique parmi les élèves du public.
De même, selon le type d’école, les activités extra-scolaires sont nettement différenciées.
Toutefois, pour chacune des deux catégories, l’université est considérée comme une suite logique du parcours scolaire.
Elle attire et exerce une forme de « fascination » notamment pour le «bout de papier » qu’elle octroie.
Le diplôme universitaire devient une marque distinctive et un symbole de prestige et, surtout dans des milieux populaires, comme un gage d’employabilité.
Enfin, pour les jeunes filles du lycée privé, la poursuite des études est présentée comme un moyen d’acquérir une certaine indépendance même si, comme chez leurs homologues du public, la poursuite des études doit « coexister » avec le projet matrimonial.
Mohamed DIABY naît en 1979 à Coyah en Guinée.
Major de la 37e promotion de Sociologie à l’Université de Conakry, il obtient une bourse d’excellence de la Francophonie pour passer une Maîtrise en Sociologie à l’Université de Montréal.
Haut fonctionnaire au Ministère de l'Action Sociale depuis 2011, il est marié et père de 3 enfants.
Fiche technique
- Auteur
- MOHAMED DIABY
- Langue
- Français
- Marque
- Omniscriptum
- Année
- 2017
- Pays
Guinée Conakry
Le Diplôme universitaire, une marque distinctive aux yeux des lycéens
Ce livre porte sur les perceptions de l’université et des diplômes universitaires chez les lycéens guinéens du privé et du public en classe de terminale.
La démarche utilisée est de type qualitatif basée sur des entretiens individuels.
L’étude montre que l’expérience scolaire et extrascolaire varie beaucoup selon le type de lycée fréquenté.
Si au privé le parcours scolaire s’est déroulé sans grands heurts, il est nettement plus chaotique parmi les élèves du public.
De même, selon le type d’école, les activités extra-scolaires sont nettement différenciées.
Toutefois, pour chacune des deux catégories, l’université est considérée comme une suite logique du parcours scolaire.
Elle attire et exerce une forme de « fascination » notamment pour le «bout de papier » qu’elle octroie.
Le diplôme universitaire devient une marque distinctive et un symbole de prestige et, surtout dans des milieux populaires, comme un gage d’employabilité.
Enfin, pour les jeunes filles du lycée privé, la poursuite des études est présentée comme un moyen d’acquérir une certaine indépendance même si, comme chez leurs homologues du public, la poursuite des études doit « coexister » avec le projet matrimonial.