Influence de la dynamique côtière sur la mangrove au sud de Conakry
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Un réel défi pour la stabilité du littoral
La côte guinéenne connaît une dynamique depuis plusieurs décennies.
Au sud de Conakry, le rythme de recul du trait de côte est préoccupant.
La présente étude a pour but la connaissance de l’évolution du trait de côte et son influence sur la mangrove.
La dynamique côtière constitue des enjeux environnementaux dont les facteurs naturels et anthropiques sont à la base.
La méthodologie utilisée est basée sur l’enquête et la cartographie.
Les logiciels de télédétection et de cartographie ont servi à traiter les images satellitaires et à élaborer les cartes.
Les zones de changements dues aux activités humaines et à la dynamique côtière existent en plusieurs endroits.
Le recul moyen du trait de côte est de 11,34 m/an avec un taux de régression de la superficie de mangrove de 2%.
Le nombre d’arbres perdus est estimé à 33 661.
L’avancée moyenne du trait de côte est de 18,36 m/an avec un taux de progradation estimé à 0,24% pour 4 614 arbres gagnés.
Ainsi, les résultats obtenus montrent que l’érosion côtière et la diminution des ressources sont une réalité dans la zone d’étude ; elles sont amplifiées par les activités anthropiques.
Né le 1er janvier 1976 à Pita (Guinée), Thierno Boubacar BAH est enseignant chercheur au Centre d'Etude et de Recherche en Environnement (CERE) à l'Université de Conakry.
Il est titulaire d'un Master en Sciences de l'environnement et détenteur d'un D.E.S en Eaux et Forêts.
Actuellement, il est responsable du laboratoire de Géomatique du CERE.
Fiche technique
- Auteur
- THIERNO BOUBACAR BAH
- Langue
- Français
- Marque
- Omniscriptum
- Année
- 2015
- Pages
- 100
- Pays
Guinée Conakry
Un réel défi pour la stabilité du littoral
La côte guinéenne connaît une dynamique depuis plusieurs décennies.
Au sud de Conakry, le rythme de recul du trait de côte est préoccupant.
La présente étude a pour but la connaissance de l’évolution du trait de côte et son influence sur la mangrove.
La dynamique côtière constitue des enjeux environnementaux dont les facteurs naturels et anthropiques sont à la base.
La méthodologie utilisée est basée sur l’enquête et la cartographie.
Les logiciels de télédétection et de cartographie ont servi à traiter les images satellitaires et à élaborer les cartes.
Les zones de changements dues aux activités humaines et à la dynamique côtière existent en plusieurs endroits.
Le recul moyen du trait de côte est de 11,34 m/an avec un taux de régression de la superficie de mangrove de 2%.
Le nombre d’arbres perdus est estimé à 33 661.
L’avancée moyenne du trait de côte est de 18,36 m/an avec un taux de progradation estimé à 0,24% pour 4 614 arbres gagnés.
Ainsi, les résultats obtenus montrent que l’érosion côtière et la diminution des ressources sont une réalité dans la zone d’étude ; elles sont amplifiées par les activités anthropiques.