Livre sonore « Berceuses et comptines d’Afrique ». Tome 3
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Un album qui allie amusements, rires et gravité.
Inclus le titre polémique "Un Hongrois chez les Gaulois".
Sagesse africaine, un album de Zêdess
Fidèle à sa réputation, Zêdess nous propose des thèmes qui nous concernent tous en ce début de troisième millénaire.
Les titres parlent d’eux-mêmes : Licenciement, Moi, Bush!, Solidarité, Enfance volée, car pour Zêdess la musique est un cinquième pouvoir qui peut jouer le rôle de conscientisation et combattre l’ignorance, la première arme de destruction massive.
Ces titres alternent avec des thèmes plus légers traités avec l’humour qui fait sa marque : Prisonnier du portable, Souriez Parisiens, Le surfactureur…
Pour cet album, l’artiste s’entoure de ”gros calibres” qui viennent l’épauler sans hésiter : la Malienne Mama Kouyaté, l’Ivoirien Meiway, les Français de Massilia Sound System ou les Belges de Starflam, l’Algérienne Farida ainsi que la vedette Ivoiro-Burkinabè Madina. Pourtant l’album ne sort pas en Europe.
Alors que Zêdess se démène pour faire exister son disque en le vendant lui-même sur Internet ou à la fin de ses concerts, il est choqué par les propos que tient Nicolas Sarkozy sur l’immigration choisie et sur le voyage que celui-ci organise ensuite en Afrique pour expliquer son discours.
En quelques jours Zêdess écrit le texte de "Un Hongrois chez les Gaulois", l’enregistre puis emprunte de l’argent à des amis fidèles pour aller tourner un clip à Ouaga.
En Afrique, où les propos du Ministre de l’Intérieur de la République Française ont été jugés insultants par les petites gens comme par les élites, le titre est colporté de radio en radio. Dès sa parution en décembre 2006, le clip se propage sur Internet à la vitesse de l’éclair, suscitant un intérêt inhabituel pour un artiste africain.
Zêdess recontacte alors Lusafrica, un peu avant Noël, pour faire sortir son album Sagesse Africaine augmenté du titre polémique "Un Hongrois chez les Gaulois".
Submergé de messages sur son portable ou son adresse email, il répond aux questions des médias français, belges, africains, suisse ou italiens, aux encouragements des citoyens, aux propositions d’associations diverses.
Pour sortir de ses problèmes, l’Afrique doit prendre son destin en main, et ne plus attendre que d’autres décident pour elle. Zêdess a pris le sien à bras le corps.
Fiche technique