Maman, je pars, tu ne dois pas pleurer, je mourrai peut-être au large de la Sicile entre deux rangées de barbelés, saleté de frontière.Si ma traversée est réussie, tu apprendras à sourire, à ne plus pleurer.
Je te le jure, je te le promets.
Ami, si tu me lis, tu vas peut-être trouver ma chronique un peu pleurnicharde...
Ce n'est que le brouillard diffus d'un racisme ordinaire, une ambiance, enracinée dans la société française, dans la vie de tous les jours.