La Kora de Victor Schoelcher. L'empire d'un instrument ouest-africain
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M. M. Diabaté traduit fidèlement dans ce recueil les belles chansons des aèdes, dont il descend.
Il s'agit de chants épiques et de chants populaires des pays de la savane.
Janjon, qui donne son nom à ce recueil, est un chant appartenant au cycle épique de Soundjata.
Dès l'âge de 7 ans, le jeune griot débute son éducation traditionnelle orale aux côtés de son père.
A 21 ans, il récite, comme le veut la coutume, le geste de Soundjata, passage obligé pour valider cette première période d'éducation qui l'autorise ensuite à aller parfaire son savoir auprès d'autres maîtres.
Mais Massa Makan Diabate entre à l'école moderne française, il poursuit des études universitaires en obtenant un diplôme d'Histoire et surtout se sent plus à l'aise à l'écrit qu'à l'oral, d'où sa décision de mettre fin à son apprentissage.
On n'est donc pas étonné de voir que ses premiers textes sont des traductions françaises de textes oraux tels épopées ou contes.
Plus tard, l'auteur publie des oeuvres romanesques, évoquant toujours cet attachement de la culture africaine pour la sauvegarde de l'oralité.
Le jour de son décès, l'auteur Kélé Monson Diabaté dira à son sujet 'Il n'est pas juste que le fruit vert tombe avant le fruit mûr'.
Un grand sage s'en est allé mais en parvenant à transmettre ses connaissances grâce à de nombreux ouvrages.
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