La grève générale de 1946 au Sénégal. Aux sources du syndicalisme militant
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La politique maritime en Algérie s’inscrit dans un faisceau de normes internationales, nationales et locales.
Leur confrontation résulte des logiques de pouvoir qui déterminent l’accès aux espaces et aux ressources marines.
En analysant l’évolution de ces droits d’accès sur le littoral du Parc national d’El Kala (Wilaya d’El Tarf), cet ouvrage restitue les hiérarchies sociales et politiques.
L’examen de la contrebande du corail et de la pêche révèle diverses historicités qui façonnent les politiques de conservation marine.
Il éclaire la manière dont les acteurs maritimes et les corps de l’État s’approprient les normes libérales et environnementales et font évoluer les frontières entre gouvernement terrestre et maritime, entre public et privé, et enfin entre légal et illégal.
L’analyse multiscalaire rend compte d’un gouvernement de la mer, qui évolue au gré des flux de ressources et de pouvoir, mais aussi des transactions quotidiennes entre État et société.
Cette démarche dévoile à quel point l’exercice du pouvoir politique en Algérie est tributaire de réseaux instables, transversaux aux normes, aux institutions, et aux espaces, qui atténuent sa cohérence.
Malgré le caractère prétorien et l’assise pétrolière du régime, l’inscription de son autorité jusque dans les sphères micro-sociales perturbe sa légitimité.
Tarik Dahou est anthropologue à l’Institut de Recherche pour le Développement (UMR 208 Patrimoines locaux IRD–MNHN), et spécialisé dans le domaine des écologies politiques.
Sa recherche porte sur une anthropologie politique du gouvernement de la meren Afrique.
Il est habilité à diriger les recherches (Université Paris Descartes) et membre du comité de rédaction de Politique africaine.
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