Cameroun. Le défi libéral
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Au Cameroun, en cette veille du XXIe siècle, un parti unique s’est donné pour mission pédagogique de préparer le peuple au multipartisme et à la gestion des libertés à recouvrer.
Mais la réalité est autre. Le fétichisme politique et ses diverses expressions demeurent la cause de la mal-démocratie : Est-ce une fatalité ? Quant à l’État, aura-t-il la force, c’est-à-dire l’humilité de renoncer à l’omnipotence et à l’omnicompétence providentialiste pour le libéralisme ? Le discours n’ayant pas empêché le tribalisme de s’amplifier en tribucentrisme, un pluralisme pondéré ne serait-il pas un antidote à expérimenter, dès aujourd’hui, contre le cancer tribal ?
L’hooliganisme intellectuel qui sape l’esprit de débat, le militantisme de casserole, la prolifération des majestés de villages et la monarchisation de la société qui en résulte, le complexe de l’unanimité et les votes à 99,9 %... Autant de pesanteurs qui lestent encore l’ambition nationale.
Ces problèmes, et bien d’autres, sont abordés sans violence mais sans maquillage dans ce livre qui se nourrit du rêve de voir un Cameroun à la hauteur de ce que l’auteur appelle « le défi libéral ».
Charly Gabriel Mbock est né le 5 janvier 1950 à Makaï (Ngog Mapubi).
Titulaire d’un doctorat de Lettres obtenu à la Sorbonne en 1978, il est romancier, critique littéraire, chargé de recherches (littérature et anthropologie) à l’Institut des Sciences Humaines. Il dispense des enseignements à l’École Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information, à l’Université de Yaoundé.
Fiche technique
- Auteur
- GABRIEL MBOCK CHARTY
- Éditeur
- L'Harmattan
- Année
- 1990
- Pages
- 214
- Pays
Cameroun
Au Cameroun, en cette veille du XXIe siècle, un parti unique s’est donné pour mission pédagogique de préparer le peuple au multipartisme et à la gestion des libertés à recouvrer.
Mais la réalité est autre. Le fétichisme politique et ses diverses expressions demeurent la cause de la mal-démocratie : Est-ce une fatalité ? Quant à l’État, aura-t-il la force, c’est-à-dire l’humilité de renoncer à l’omnipotence et à l’omnicompétence providentialiste pour le libéralisme ? Le discours n’ayant pas empêché le tribalisme de s’amplifier en tribucentrisme, un pluralisme pondéré ne serait-il pas un antidote à expérimenter, dès aujourd’hui, contre le cancer tribal ?
L’hooliganisme intellectuel qui sape l’esprit de débat, le militantisme de casserole, la prolifération des majestés de villages et la monarchisation de la société qui en résulte, le complexe de l’unanimité et les votes à 99,9 %... Autant de pesanteurs qui lestent encore l’ambition nationale.
Ces problèmes, et bien d’autres, sont abordés sans violence mais sans maquillage dans ce livre qui se nourrit du rêve de voir un Cameroun à la hauteur de ce que l’auteur appelle « le défi libéral ».