Murmures d'un soleil solitaire
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Murmures d'un Oeil solitaire (Livre I) est un ensemble de poèmes regroupés en quatre grands chapitres, dont le plus frappant est assurément celui intitulé " Hivernage inachevé ".
Touchant, il l'est par ses poèmes et inserts lyriques mais explicatifs de prose qui vous mènent à travers Loundjir, ce village en bordure du Sahel : ce sont d'abord la chasse du gibier augural, l'attente de l'hivernage, les rudes travaux des champs (défricher, brûler, semer ...) qui vous introduisent dans la vie du village, puis, par les incantations, les chants, la flûte et le tam-tam rivés au labeur des " intrépides laboureurs ", tel Oloué, notre héros, vous mènent à la terre femelle, à la pluie, aux joies et aux peurs, à la tornade et ses dégâts, aux cris de fennec dont le terrier a été bouché par l'orage.
Il y a là une authenticité à dépeindre les choses naturelles, non sans lyrisme, larges laisses du poème rythmé comme pour le Jazz.
Voici encore la blessure au pied d'Oloué, après les épisodes de la faune en chaleur, de la nymphomane et des interdits violés.
Aussi, Oloué consulte-t-il les devins.
On interroge vainement les mânes des ancêtres.
A la fin, Oloué mourra.
Au-delà du drame de la sécheresse Loundjir semble afficher encore sa volonté de briser " l'envers des augures ", dans l'expression du désir d'un " soleil neuf ", un soleil que l'on veut avec des feux moins ardents.
O, ironie ? L'épilogue de ce long poème se dresse dans le présent comme l'issue énigmatique d'une vie de communauté en double parabole de l'histoire d'un pays et d'un continent se dépliant " en strates parallèles sous un ciel de lumière crue ".
Touchant, il l'est par ses poèmes et inserts lyriques mais explicatifs de prose qui vous mènent à travers Loundjir, ce village en bordure du Sahel : ce sont d'abord la chasse du gibier augural, l'attente de l'hivernage, les rudes travaux des champs (défricher, brûler, semer ...) qui vous introduisent dans la vie du village, puis, par les incantations, les chants, la flûte et le tam-tam rivés au labeur des " intrépides laboureurs ", tel Oloué, notre héros, vous mènent à la terre femelle, à la pluie, aux joies et aux peurs, à la tornade et ses dégâts, aux cris de fennec dont le terrier a été bouché par l'orage.
Il y a là une authenticité à dépeindre les choses naturelles, non sans lyrisme, larges laisses du poème rythmé comme pour le Jazz.
Voici encore la blessure au pied d'Oloué, après les épisodes de la faune en chaleur, de la nymphomane et des interdits violés.
Aussi, Oloué consulte-t-il les devins.
On interroge vainement les mânes des ancêtres.
A la fin, Oloué mourra.
Au-delà du drame de la sécheresse Loundjir semble afficher encore sa volonté de briser " l'envers des augures ", dans l'expression du désir d'un " soleil neuf ", un soleil que l'on veut avec des feux moins ardents.
O, ironie ? L'épilogue de ce long poème se dresse dans le présent comme l'issue énigmatique d'une vie de communauté en double parabole de l'histoire d'un pays et d'un continent se dépliant " en strates parallèles sous un ciel de lumière crue ".