Cameroun / Kamerun. La transition dans l'impasse
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Que se passe-t-il depuis 1990 au Cameroun ? KAMERUN pour les membres de l’Union des Populations du Cameroun (UPC), le parti politique le plus âgé puisque sa fondation remonte à 1948.
Est-ce le Vent d’Est ou le Discours français de La Baule qui ont tourné la tête aux Camerounais et les ont fait sortir massivement dans la rue ? Ou est-ce plutôt le rendez-vous avec la dure réalité socio-économique héritée de plus de 30 ans de dictature ?
La falsification de l’Histoire nationale a toujours été promue au Cameroun depuis la colonisation. Tant pour salir et effacer la mémoire des héros populaires et premiers dirigeants patriotes que pour manipuler l’opinion et la désinformation et en la fourvoyant.
L'auteur se fait donc un devoir de reconsidérer les événements antérieurs aux années 1990 qui ont vu le pays s’enfoncer dans une crise globale et, conjointement, des couches sociales de plus en plus larges revendiquer le changement véritable. De là, l'émergence de nouvelles forces politiques qui s'organisent, s'allient, se combattent parfois, et des luttes dévoyées momentanément vers la personnalisation, le tribalisme, le clientélisme, etc.
Dans cette période de "transition" vers la démocratisation du pays, l'opposition, si elle veut sortir de l'impasse actuelle, doit conjuguer trois impératifs :
1. L'organisation et la structuration de ses partis et associations ;
2. Sa démarcation par un programme d'union et d'action impliquant une attitude politique claire ;
3. La construction d'un vaste mouvement populaire en vue d'établir un rapport de force qui lui soit favorable.
Moukoko Priso est mathématicien et enseigne à Douala. Il est le secrétaire général du parti UPC-MANIDEM dont la légalisation fait encore problème.
Il a déjà publié :
- Panafricanisme et néo-colonialisme : la faillite de l'OUA - 1975
- Tribalisme et problème national en Afrique Noire - le cas du Kamerun - 1989
Fiche technique
- Auteur
- MOUKOKO PRISO
- Éditeur
- L'Harmattan
- Année
- 1994
- Pays
Cameroun
Que se passe-t-il depuis 1990 au Cameroun ? KAMERUN pour les membres de l’Union des Populations du Cameroun (UPC), le parti politique le plus âgé puisque sa fondation remonte à 1948.
Est-ce le Vent d’Est ou le Discours français de La Baule qui ont tourné la tête aux Camerounais et les ont fait sortir massivement dans la rue ? Ou est-ce plutôt le rendez-vous avec la dure réalité socio-économique héritée de plus de 30 ans de dictature ?
La falsification de l’Histoire nationale a toujours été promue au Cameroun depuis la colonisation. Tant pour salir et effacer la mémoire des héros populaires et premiers dirigeants patriotes que pour manipuler l’opinion et la désinformation et en la fourvoyant.
L'auteur se fait donc un devoir de reconsidérer les événements antérieurs aux années 1990 qui ont vu le pays s’enfoncer dans une crise globale et, conjointement, des couches sociales de plus en plus larges revendiquer le changement véritable. De là, l'émergence de nouvelles forces politiques qui s'organisent, s'allient, se combattent parfois, et des luttes dévoyées momentanément vers la personnalisation, le tribalisme, le clientélisme, etc.
Dans cette période de "transition" vers la démocratisation du pays, l'opposition, si elle veut sortir de l'impasse actuelle, doit conjuguer trois impératifs :
1. L'organisation et la structuration de ses partis et associations ;
2. Sa démarcation par un programme d'union et d'action impliquant une attitude politique claire ;
3. La construction d'un vaste mouvement populaire en vue d'établir un rapport de force qui lui soit favorable.