Cet ouvrage trouve son centre dans la notion de mentalité « primordiale » que l?auteur veut substituer au concept de mentalité « primitive » élaborée par Levy Bruhl.La première partie est critique et vise notamment des philosophes africains auxquels il reproche d?avoir consacré, à des degrés divers, la thèse de la spécificité de la mentalité africaine.
L?auteur plaide pour une vision élargie de la rationalité qui n?exclut pas la croyance à l?occulte, l?expérience religieuse ou l?expression artistique.
C?est à cette thématique qu?est consacrée la deuxième partie de son travail sur « l?évolution des sociétés et la problématique du développement », soulignant l?interaction entre cette mentalité primordiale et la dynamique de la pensée rationnelle scientifique.