Notre pain de chaque nuit
Sombre et tendu, Notre pain de chaque nuit révèle une voix forte et remarquable d'énergie.
Une violence humaine, une violence urbaine, à chaque coin de page, à chaque coin de rue, celles de Cotonou.
Nono, une prostituée de Cotonou, tue pour se défendre, un client trop entreprenant, "député du peuple".
Adolphe Saklo, un jeune boxeur surnommé "Dendjer" à cause de ses uppercuts meurtriers, qui fut l'amant de Nono et reste sous son emprise, vient à son aide et la débarrasse du cadavre. De cette nuit renaît une liaison tendue et fragile entre les deux complices.
Cependant que Dendjer accumule les victoires et marche vers le championnat du monde, Nono fait son chemin dans les milieux politiques et délaisse le boxeur pour son nouvel amant, Kpakpa, un autre député à l'avenir prometteur.
La jalousie de Dendjer le fait peu à peu sombrer dans la folie, jusqu'au jour où Kpakpa vient lui proposer un marché; renoncer au titre de champion du monde, en échange de la belle Nono…
Né à Pobé au Bénin, Florent Couao-Zotti fait des études de lettres, et devient journaliste (en particulier dans des publications satiriques, Canard du Golfe ou Abito), puis professeur.
Demeurant à Cotonou, il se consacre à l’écriture, qu’il décline à travers pièces de théâtre, bandes dessinées et surtout romans (Notre pain de chaque nuit en 1998, Le Cantique des cannibales, Poulet-bicyclette et Cie en 2008) et nouvelles.
En 2011, il s’intéresse au roman policier (Si la cour du mouton est sale, ce n’est pas au porc de le dire).
Fiche technique
- Auteur
- FLORENT COUAO-ZOTTI
- Éditeur
- Le Serpent à Plumes
- Année
- 1998
- Pages
- 223
- Pays
- Bénin