Sur les berges du Chari, district nord de la beauté
Pour la première fois, Nimrod affiche sur une couverture un nom qui le relie à son pays.
Sur les berges du Chari nous entraîne sur les rives du fleuve qui se jette dans le lac Tchad.
L’occasion nous est alors donnée de découvrir des paysages, des ciels, des oiseaux, une terre « qui renoue avec l’eau » ; sans omettre ces êtres qui tirent leur subsistance du fleuve, où se déploient leurs éperviers, et qui connaissent les violents soubresauts de l’Histoire en marche.
Nimrod ne passe sous silence ni « la honte noire » des concessions négrières ni la répression qui menace le pays dont il est aujourd’hui un lointain exilé.
Et parce que tout cours d’eau scinde en deux le paysage qu’il traverse, le poète s’attache au « district nord de la beauté » qui tient lieu, pour lui, de boussole et de cap.
Poète, essayiste, romancier, Nimrod est né au Tchad en 1959, mais il vit en France depuis plus de vingt ans.
Il est l’auteur de plusieurs romans publiés chez Actes Sud, notamment Les jambes d’Alice (2001), Le Départ (2005) ou Un balcon sur l’Algérois (2013).
En 2006, il publie un essai sur le poète Léopold Sédar Senghor aux éditions Seghers, sous la direction de Bruno Doucey.
Jusqu’alors son œuvre poétique, couronnée par plusieurs prix littéraires, était néanmoins publiée aux éditions Obsidiane.
Sur les berges du Chari, district nord de la beauté est paru aux Éditions Bruno Doucey en avril 2016.
En 2017, il a publié, dans la collection « Sur le fil », le roman L’enfant n’est pas mort, consacré à la poète sud-africaine Ingrid Jonker.
Il a également participé à la réalisation de l’anthologie du Printemps des Poètes 2017, 120 nuances d’Afrique.