L'enfant n'est pas mort
1er avril 1960 : un bébé noir est tué par la police dans un ghetto d’Afrique du Sud.
C’en est trop pour Ingrid Jonker, une jeune blanche qui fonce rencontrer la mère de la victime.
Elle, la fille de l’un des dignitaires de l’apartheid, va écrire un poème bouleversant à la suite de ce drame.
Mai 1994 : Mandela monte pour la première fois à la tribune de l’assemblée. Devant les députés médusés, il lit le poème d’Ingrid Jonker.
Car la poésie est le fil de soie qui relie Nelson et Ingrid, par delà les différences de couleur de peau.
Faisant alterner avec brio la grande figure de Mandela et la fragile silhouette de la poète, Nimrod nous entraîne dans la douloureuse tragédie d’un pays qui se mêle au mal de vivre d’Ingrid.
Comment survivre quand votre père est une ordure et qu’il vous renie ?
Poète, essayiste, romancier, Nimrod est né au Tchad en 1959, mais il vit en France depuis plus de vingt ans.
Il est l’auteur de plusieurs romans publiés chez Actes Sud, notamment Les jambes d’Alice (2001), Le Départ (2005) ou Un balcon sur l’Algérois (2013).
En 2006, il publie un essai sur le poète Léopold Sédar Senghor aux éditions Seghers, sous la direction de Bruno Doucey.
Jusqu’alors son œuvre poétique, couronnée par plusieurs prix littéraires, était néanmoins publiée aux éditions Obsidiane.
Sur les berges du Chari, district nord de la beauté est paru aux Éditions Bruno Doucey en avril 2016.
En 2017, il a publié, dans la collection « Sur le fil », le roman L’enfant n’est pas mort, consacré à la poète sud-africaine Ingrid Jonker.
Il a également participé à la réalisation de l’anthologie du Printemps des Poètes 2017, 120 nuances d’Afrique.