Discours de réception de Fatou Diome à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique
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Les textes retenus dans cette étude procèdent à la fois d’un désir de mettre en question le langage de l’imaginaire et d’une volonté de s’opposer à tout ce qui fait obstacle à une (re)conquête active du sentiment de l’humain, par le biais du « parler-dérision ».
Après avoir scruté le paratexte des œuvres, l’auteure étudie la façon dont la dérision se manifeste dans l’écriture par les jeux du double et du dédoublement.
Puis, elle met au jour les apparentements intertextuels qui sont une des constantes des procédés de dérision : lieu du « faire comme si », du jeu ésotérique, mythique, érotique, donjuanesque des écritures.
Malika Hadj-Naceur est titulaire d’un doctorat d’État en littératures africaines et comparée.
Professeure à l’Université d’Alger 2, ses enseignements et ses recherches portent (notamment) sur les écrivains maghrébo-subsahariens/antillais et sur les « états de la langue », thème du numéro spécial de la Revue des Lettres et des Langues qu’elle a dirigé.
Elle est l’auteur d’un ouvrage sur les figures littéraires des migrants (1987) et a publié des articles divers dans des ouvrages collectifs et des revues internationales.
L’équipe de recherche qu’elle supervise s’intéresse au « Lire-délire-dé/lire » dans les littératures de langue française contemporaines.
Fiche technique