Celles qui attendent
La romancière sénégalaise Fatou Diome rend hommage aux mères, aux épouses, qui n’ont pas accompagné les hommes partis en Europe en quête de meilleurs lendemains.
« Celles qui attendent » dans l’espoir, parfois vain, de retrouver celui qui les a (dé)laissées, à moins qu’elles ne voient revenir un autre homme, tant l’exil l’aura changé.
Celles qui attendent Arame et Bougna, mères de Lamine et Issa, clandestins partis pour l'Europe, ne comptaient plus leurs printemps ; chacune était la sentinelle vouée et dévouée à la sauvegarde des siens, le pilier qui tenait la demeure sur les galeries creusées par l'absence.
Coumba et Daba, jeunes épouses des deux émigrés, humaient leurs premières roses : assoiffées d'amour, d'avenir et de modernité, elles s'étaient lancées, sans réserve, sur une piste du bonheur devenue peu à peu leur chemin de croix.
La vie n'attend pas les absents : les amours varient, les secrets de famille affleurent, les petites et grandes trahisons alimentent la chronique sociale et déterminent la nature des retrouvailles.
Le visage qu'on retrouve n'est pas forcément celui qu'on attendait...
Née au Sénégal dans l’île de Niodor, Fatou Diome vit en France depuis 1994 où elle a occupé de nombreux emplois afin de poursuivre ses études de lettres. C’est cette situation qui lui a inspiré, en 2001, son premier livre, un recueil de nouvelles, La Préférence nationale.
Son premier roman, Le Ventre de l’Atlantique, lui a très vite assuré une renommée internationale.
Désormais, elle enseigne à l’université de Strasbourg et consacre son temps à l’écriture (Kétala, Inassouvies nos vies).
Fiche technique
- Auteur
- FATOU DIOME
- Éditeur
- J'ai Lu
- Pays
- Sénégal