La République Démocratique du Congo : un Etat sans provinces (fascicule broché)
Faute de volonté et de vision politique, de culture démocratique, les nouvelles provinces sont restées des coquilles vides sans pouvoir et sans ressources.
Ce passage de 11 à 26 provinces est-il alors opportun ?
Fiche technique
- Auteur
- ADOLPHE MUZITO
- Éditeur
- L'Harmattan
- Pages
- 26
- Pays
- République démocratique du Congo
La République Démocratique du Congo : un Etat sans provinces (fa
Le titre de ce fascicule nous interpelle tous. Un Grand Etat Africain après e Nigéria avec ses 120000000 millions d'âmes, le Congo de Joseph- Désiré Mobutu-Sésseko comptait déjà 65 Millions d'habitants déjà, comment ceux qui l'ont combattus pour administrer ce grand espace géographique sont incapables de pacifier ce pays qui regorge des matières premières inombrables et sur ces richesses du sol et de sous- sol ne peuvent administrer cette Grande Nation ? C'est un paradoxe avec la vision planétaire de MOBUTU qui non seulement, a pu mettre de l'ordre après les guerres interminables qui ont secoué le CONGO et a entraîné la mort de l'ancien secrétaire des NATIONS-UNIES dans un avion ? Nous avons vu un homme de poigne d'état diriger ce pays qui est gigantesque par sa superficie et le nombre de ses habitants. C'est vraiment désolant pour l'Afrique Centrale et l'Afrique tout simplement. Si le Président MOBUTU SESSEKO était encore des nôtres cela ne pouvait arriver.<br /> Dans le cadre de la décentralisation, nous pensons que les transferts de compétence dévolue à l'ETAT centrale vers les provinces ne peut s'effectuer d'une manière raisonnable s'il y a l'unicité budgétaire à un état régalien de percevoir les impôts et les taxes subséquents pour les redistribuer après. La situation du CONGO n'est pas inédites. Il y a une certaine similitude avec ce qui se passe aujourd'hui dans un pays où l'administration n'existe que de nom. La plupart des provinces est administrée par la rébellion bien qu'après la transition le pays s'est donné une nouvelle constitution, un président élu démocratiquement selon les termes utilisés et aussi un gouvernement et sans oublier le parlement qui doit animer la vie de la Nation en contrôlant les actions du Gouvernement. <br /> <br /> Comme dit l'auteur ici, il manque d'abord de culture démocratique à nos dirigeants et surtout de la volonté politique pour diriger un pays. Dans le cas du Congo démocratique qui nous intéresse ici, si les pouvoirs publics disposent d'une puissance régalienne, je veut dire d'une force de défense et de sécurité pour administrer ce pays, nous devons connaître un tel désarroi. Je ne sais pas si avec la création de nouvelles provinces le pays pourra administré correctement avec la mise en place des hommes et des femmes qui vont avoir lle droit de regard sur le fonctionnement des provinces et partant sur l'ensemble du corps social. Cela peut être un atout pour le gouvernement a condition de remédier à une pratique obsolète et abjecte de gouvernance où chaque individu qui arrive veut se faire de l'argent sur le dos de la population avec les siens sans penser à la répartition des richesses du pays pour le bien être de cette communauté. Pour que les provinces aient un budget conséquent pour administrer une province avec les compétences qui émaneront de sa compétence afin de corriger les inégalités régionales, économiques, sociales et culturelles, je crois que le Congo aura un premier rôle à jouer dans cette partie du monde. Mais comment pouvons-nous demander à entrer comme membre permanent des Nations-Unies si nous ne sommes pas capables de mettre de l'ordre dans notre maison ? Tel est à mon avis la problématique du démarche de l'auteur