Conscient du lien entre droit, culture et développement, l'auteur fait la radioscopie des coutumes du Tchad et pointe l'incapacité des juristes à dégager de celles-ci une synthèse de droit dans laquelle les nombreux groupes ethniques du pays pourraient s'identifier.Il cherche à interpeller intellectuels et législateurs afin de créer un droit international tchadien en lieu et place du droit gréco-romain paresseusement "naturalisé".
Sans un arsenal juridique tiré des cultures ou des identités locales, il n'y aura ni unité, ni nation, ni paix, ni sécurité, ni développement.