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Ce livre réunit deux romans de Jean Pélégri (1920-2003), figure centrale de la littérature populaire algérienne.
Les Oliviers de la Justice : au début de la guerre de libération nationale algérienne, un jeune homme rentre depuis la France à Alger pour voir son père au seuil de la mort. Resurgissent alors les souvenirs de son enfance dans la ferme familiale éclairés par la lutte des Algériens et une amitié inter-communautaire qui ne peut plus fuir la violence du colonialisme. Les Oliviers de la Justice a été adapté au cinéma et primé au Festival de Cannes en 1962.
Le Maboul : inspiré de son enfance dans la ferme familiale, Jean Pélégri pointe avec force les racines de Novembre 54, entre oppression coloniale, incompréhension et fraternité autour du rapport à la terre algérienne.
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Jean Pélégri est un écrivain algérien né en Algérie en 1920, décédé en 2003. Très proche des écrivains algériens de graphie française tels que Mourad Bourboune, Jean Sénac ou Mohamed Dib il écrit ses œuvres dès le début des années 1950 à partir de la réalité algérienne, entre son milieux d’origine, des européens d’Algérie, et l’Algérie plus vaste, celle de la résistance à la colonisation pour laquelle il prend vite partie. Son œuvre témoigne de cette prise de conscience en faveur du peuple, exploité mais combatif, et surtout en faveur de sa terre algérienne, défaite du colonialisme et qu’il voulait plurielle. Son écriture, profondément algérienne, appartient à ce laboratoire-expérience d’une « littérature de relais », au cœur des contradictions résultant du colonialisme, riche d’une pluralité combative, populaire, collective.
Il est notamment l’auteur de Les Oliviers de la Justice qui reçoit en 1960 le Grand Prix catholique de littérature et du Maboul en 1963. Deux romans, inspirés de la vie de l’auteur, qui marquent l’évolution de Pélégri sur la question politique de la lutte de libération nationale, de l’héritage colonial et surtout sur la question de la littérature algérienne.
Fiche technique