Définie initialement par la compréhension des sociétés jadis qualifiées de « primitives », largement colonisées à partir du milieu du XIXe siècle, l’anthropologie sociale, également dénommée ethnologie et ethnographie, est devenue assez rapidement, en un second moment, l’étude des sociétés dominées et transformées par les situations coloniales et impériales.Depuis le milieu du siècle dernier, elle s’est même transformée en science sociale de la contemporanéité et de la modernité sociétale puis de la globalité mondiale suscitée notamment par son analyse originale du sous-développement et du développement.Pourtant au delà des critiques déjà bien anciennes de l’ancrage impérialiste de la discipline, les points de vue post- puis dé-coloniaux plus récents ne sont toujours pas parvenus à défaire les anthropologies non-occidentales de leur soumission formelle ou réelle aux anthropologies dominantes.La troisième mondialisation en cours de l’anthropologie vise au contraire à essayer de mettre enfin les anthropologies nationales des Suds sur un pied de plus grande équité avec celles du Nord.
Jean Copans est anthropologue et sociologue africaniste.
Il a enseigné à l’EHESS, à l’UPJV d’Amiens et à Paris Descartes (aujourd’hui Paris Cité).
Il a également conduit des recherches au Sénégal sur l’islam mouride et sur les classes ouvrières et est également l’auteur de manuels d’introduction à l’anthropologie.
Définie initialement par la compréhension des sociétés jadis qualifiées de « primitives », largement colonisées à partir du milieu du XIXe siècle, l’anthropologie sociale, également dénommée ethnologie et ethnographie, est devenue assez rapidement, en un second moment, l’étude des sociétés dominées et transformées par les situations coloniales et impériales.Depuis le milieu du siècle dernier, elle s’est même transformée en science sociale de la contemporanéité et de la modernité sociétale puis de la globalité mondiale suscitée notamment par son analyse originale du sous-développement et du développement.Pourtant au delà des critiques déjà bien anciennes de l’ancrage impérialiste de la discipline, les points de vue post- puis dé-coloniaux plus récents ne sont toujours pas parvenus à défaire les anthropologies non-occidentales de leur soumission formelle ou réelle aux anthropologies dominantes.La troisième mondialisation en cours de l’anthropologie vise au contraire à essayer de mettre enfin les anthropologies nationales des Suds sur un pied de plus grande équité avec celles du Nord.
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