Alioune Diop, le Socrate noir
Homme humble au rayonnement exceptionnel, la vie de Alioune Diop raconte l'histoire de la décolonisation et l'émergence d'un continent.
Son engagement dans l'émancipation des cultures africaines est au coeur de la biographie que lui consacre Philippe Verdun.
Cet homme a changé le regard que le monde portait sur l'Afrique.
Né en 1910 à Saint-Louis du Sénégal, Alioune Diop arrive à Paris en 1937, comme un étudiant pauvre et inconnu.
Dix ans plus tard, il est devenu sénateur français, directeur de cabinet du gouverneur général de l'AOF, et ses amis s'appellent Albert Camus, Jean-Paul Sartre, Pablo Picasso, André Gide, Aimé Césaire, Joséphine Baker, Duke Ellington, Boris Vian...
Sa revue Présence africaine va révéler la grandeur de la civilisation africaine, autour de jeunes intellectuels comme Wole Soyinka, Cheikh Anta Diop, Joseph Ki Zerbo et Amadou Hampâté Bâ, Joseph Zobel, Maryse Condé ou Abdoulaye Wade.
En 1956, Alioune Diop réunit le premier congrès des intellectuels et artistes noirs à la Sorbonne et invente, avec Léopold Sédar Senghor, le premier festival mondial des arts nègres à Dakar en 1966.
Ecrivain, dominicain, Philippe Verdin a été aumônier d'étudiants à Dakar, et a publié un livre entretien avec Nicolas Sarkozy: La République, les religions, l'espérance.
Il est actuellement prieur du couvent du Caire.
Fiche technique
- Auteur
- PHILIPPE VERDIN
- Éditeur
- Lethielleux
- Année
- 2011
- Pages
- 408
- Pays
- Sénégal