Comment aussi riche de son histoire et de ses potentialités endogènes déjà exhumées par le travail de ses intellectuels engagés, tous combattants de la liberté, l’Afrique subsaharienne semble avoir fait le choix de l’« indomination » ? Telle est la question centrale à laquelle le présent ouvrage tente d’apporter des réponses, sans avoir la prétention d’épuiser le sujet.L’« indomination » étant entendue comme le refus ou le rejet volontaire de toute position de puissance dominatrice dans le multilatéralisme contemporain.Il est asserté que le Continent semble se complaire des situations qui l’infériorisent face aux autres acteurs de la scène mondiale du fait, admet-on habituellement, de l’héritage négatif de la colonisation, mais bien plus, pensons-nous, de son refus de ressourcement pour asseoir ses capacités de développement et de résilience.Cet essai met en exergue les référents d’ordre anthropo-historiques et politico-économiques qui permettent de réinvestir la trajectoire du continent africain en insistant sur les choix ou les non-choix des Africains qui l’ont condamné volontairement à la sujétion internationale.Ainsi, oscillant entre la dénonciation et l’analyse suggestive, cet ouvrage appelle à investir sur les potentialités endogènes, notamment la jeunesse, pour bâtir une Afrique Nouvelle, plus conforme aux les aspirations des pères fondateurs.
De nationalité gabonaise, Yvan Comlan OWOULA BOSSOU est docteur en Histoire des Relations internationales de l’Université Omar BONGO de Libreville.Spécialiste des questions de gouvernance, politique, paix, sécurité et cohésion sociale africaines, il est auteur de plusieurs publications, et se définit comme un afrocentriste.
Comment aussi riche de son histoire et de ses potentialités endogènes déjà exhumées par le travail de ses intellectuels engagés, tous combattants de la liberté, l’Afrique subsaharienne semble avoir fait le choix de l’« indomination » ? Telle est la question centrale à laquelle le présent ouvrage tente d’apporter des réponses, sans avoir la prétention d’épuiser le sujet.L’« indomination » étant entendue comme le refus ou le rejet volontaire de toute position de puissance dominatrice dans le multilatéralisme contemporain.Il est asserté que le Continent semble se complaire des situations qui l’infériorisent face aux autres acteurs de la scène mondiale du fait, admet-on habituellement, de l’héritage négatif de la colonisation, mais bien plus, pensons-nous, de son refus de ressourcement pour asseoir ses capacités de développement et de résilience.Cet essai met en exergue les référents d’ordre anthropo-historiques et politico-économiques qui permettent de réinvestir la trajectoire du continent africain en insistant sur les choix ou les non-choix des Africains qui l’ont condamné volontairement à la sujétion internationale.Ainsi, oscillant entre la dénonciation et l’analyse suggestive, cet ouvrage appelle à investir sur les potentialités endogènes, notamment la jeunesse, pour bâtir une Afrique Nouvelle, plus conforme aux les aspirations des pères fondateurs.
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