Quatre voix autour du poète Fernando d'Almeida

La poésie de Fernando d’Almeida a encore beaucoup à révéler parce qu’insuffisamment étudiée.

La pléthore de recueils qui constituent la bibliographie du citoyen d’honneur de Joal-Fadiouth, ville natale de Léopold Sédar Senghor, fait de lui le poète camerounais le plus prolifique et de ce fait, interpelle à plus d’un titre.

Avec une écriture protéiforme portée par une imagination fertile et débordante, une langue flamboyante qui revêt d’une peau neuve les mots, les textes de Fernando d’Almeida donnent du sens au non-sens, de la présence à l’absence et entraînent une nouvelle approche des êtres et des choses.

Cet ouvrage est une immersion dans les couleurs du poète, sa pensée, sa manière d’être, sa vision sociale, sa lyre de relai aporétique. Pour ce faire, les quatre voix convoquées ici croisent les voies d’une nouvelle lecture de ses œuvres, où il est toujours fait de l’Homme la fin à atteindre.

Que ce soit selon ses aspirations, ses convictions, sa philosophie, ses traits, sa génétique, ces certains recueils et d’autres textes marqués par son écriture, Nora Attal, Marie Hurtrel, Anne Cillon Perri et Joseph Ndinda donnent de la voix pour faire parler et faire écouter une poésie qui suscitait de l’admiration de la part du Président-poète du Sénégal.