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Légendes et Poèmes

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La présente édition de Légendes et Poèmes reprend quatre ouvrages de l'auteur : Afrique debout, Légendes africaines, un roman, Climbié, et La Ronde des jours.

Bernard Binlin Dadié est né en 1916 à Assinie, en Côte d'Ivoire. Il y fait ses études primaires et secondaires, qu'il achève à William Ponty, à Dakar.

Il travaillera ensuite pendant dix ans à l'I.F.A.N. (Département Bibliothèque - archives). Rentré en 1947 dans son pays, il prendra une part active au mouvement préparant l'indépendance de la Côte d'Ivoire. Après celle-ci, il sera tour a tour chef de cabinet au ministère de l'Éducation nationale, puis directeur des services de l'Information, directeur des Affaires culturelles, et de 1977 à 1986, ministre de la Culture.

L'œuvre de Bernard B. Dadié, se révèle à coup sûr comme la plus complète et la plus variée de la littérature africaine noire d'expression française : onze pièces de théâtre, trois recueils de contes ou légendes, trois de poésie, un de nouvelles, un d'aphorismes, deux romans, un témoignage, trois chroniques ou récits de voyage.

Il est l'un de ceux qui ont donné à la poésie et à la légende d'Afrique noire, droit de cité dans la littérature française, tout en demeurant proches de la tradition orale. S'il y a un élément de protestation dans l'œuvre de B. B. Dadié, il y a aussi un souffle lyrique puissant auquel il est difficile de rester insensible.

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Né à Assinie, fils d’un militant syndicaliste, Bernard Dadié revient à Abidjan après des études en Côte-d’Ivoire puis à Dakar où il est resté dix ans.

Il est arrêté et jeté en prison pour ses activités journalistiques. À l’indépendance, il travaille au ministère de l’Éducation puis de l’Information avant de devenir ministre de la Culture.

Son oeuvre, en partie autobiographique (Climbié, Carnets de prison) est constituée de recueils de contes et légendes (Le Pagne noir, Légendes africaines, Les Contes de Koutou-As-Samala), de poèmes (Afrique debout, La Ronde des jours), de chroniques faussement naïves sur Paris (Un Nègre à Paris), Rome (La ville où nul ne meurt) ou New York (Patron de New York).

Il est également un pionnier du théâtre en Afrique : sa première pièce, Les Villes, a été jouée à Paris en 1933 ; plus tard il a écrit Monsieur Thôgô-Gnini, Béatrice du Congo, Les Voix dans le vent, Îles de tempête.

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