Dans plusieurs pays africains, il s’observe des tensions post-électorales, qui se muent souvent en conflits, même armés, parce que les acteurs politiques ne se sont pas mis d’accord sur les résultats, mieux sur le candidat « élu » président de la République. Pour limiter les crises post-électorales et sécuriser les résultats, surtout dans les États post-conflits, l’auteur propose une médiation institutionnelle nationale et internationale.
Pour lui, le modèle de démocratie par médiation est mieux adapté pour le fonctionnement des États subsahariens composés de nombreux groupes ethniques.
L’auteur parle dès lors de la démocratie communautaire, tout en reconnaissant le risque de maintenir la composante ethnique fonctionnelle dans un État qui se veut pourtant moderne en Afrique subsaharienne.
Docteur en Sciences politiques et administratives, Germain Mubenga Ngeleka est Enseignant-Chercheur d’Universités à Kinshasa, à l’Académie de la Police Nationale Congolaise et dans plusieurs institutions universitaires en R.D.