Le brillant élève Kapindi, âgé de vingt ans, obtient son baccalauréat au lendemain de l’indépendance du Cameroun et, dans la foulée, une bourse de la coopération française pour des études supérieures en France.
Il décide alors de rentrer dans son village des Hauts-Plateaux de l’Ouest pour dire au revoir à ses parents. Dans sa région natale sévit une guerre féroce qui ne dit pas son nom, et qui oppose l’armée franco-camerounaise aux nationalistes de l’Union des populations du Cameroun (UPC), déçus d’une indépendance illusoire.
Kapindi se retrouve pris dans le tourbillon d’une phobie du terrorisme et du rôle ambigu du parrain de l’indépendance. L’auteur, comme son héros Kapindi, a été un témoin privilégié de cette guerre d’indépendance du Cameroun.