Marxisme et légitimation
48,00 €
45,60 €
Économisez 5%
L’objet épistémologique et politique « Karl Marx » appartient à la culture universelle.
C’est une pensée devenue monde.
Sa présence au Congo-Brazzaville s’inscrit dans ce processus d’universalisation.
Dans leur épopée, les révolutionnaires congolais d’août 1963 pensaient, durant un long moment, « à partir de Marx ».
Le problème était de savoir ce qu’ils pensaient ainsi ? De projet politique, bien sûr ! C’était un truisme pour des révolutionnaires.
Mais surtout de dépossession.
En effet, à travers un spectaculaire retournement dont l’histoire seule connaît les raisons, l’intention émancipatrice que portait la théorie de Marx au Congo-Brazzaville, à compter de la révolution d’août 1963, avorte à la suite des offensives polymorphes de la classe hégémonique postcoloniale.
La déconnexion de la théorie de Marx de son énergie subversive réalisée, la bourgeoisie d’État postcoloniale arraisonne et instrumentalise les oripeaux de cette doctrine, à travers sa variante marxiste-léniniste bien conforme au paradigme soviétique, à des fins de légitimation et d’occultation du pouvoir postcolonial dont elle constitue la classe dominante.
La théorie de Marx, de critique des idéologies, se métamorphose elle-même en idéologie.
C’est la réitération équatoriale d’un processus déjà daté en Occident.
C’est une pensée devenue monde.
Sa présence au Congo-Brazzaville s’inscrit dans ce processus d’universalisation.
Dans leur épopée, les révolutionnaires congolais d’août 1963 pensaient, durant un long moment, « à partir de Marx ».
Le problème était de savoir ce qu’ils pensaient ainsi ? De projet politique, bien sûr ! C’était un truisme pour des révolutionnaires.
Mais surtout de dépossession.
En effet, à travers un spectaculaire retournement dont l’histoire seule connaît les raisons, l’intention émancipatrice que portait la théorie de Marx au Congo-Brazzaville, à compter de la révolution d’août 1963, avorte à la suite des offensives polymorphes de la classe hégémonique postcoloniale.
La déconnexion de la théorie de Marx de son énergie subversive réalisée, la bourgeoisie d’État postcoloniale arraisonne et instrumentalise les oripeaux de cette doctrine, à travers sa variante marxiste-léniniste bien conforme au paradigme soviétique, à des fins de légitimation et d’occultation du pouvoir postcolonial dont elle constitue la classe dominante.
La théorie de Marx, de critique des idéologies, se métamorphose elle-même en idéologie.
C’est la réitération équatoriale d’un processus déjà daté en Occident.
Okabele Ilebu Oboba est titulaire du doctorat unique ès lettres et sciences humaines, option histoire de la philosophie, de l’Université Paris X Nanterre, depuis 1989.
Il consacre ses réflexions et sa praxis enseignante à l’histoire de la philosophie, à l’histoire des marxismes, à la science politique, à l’anthropologie politique et juridique et au management des organisations politiques.
Il consacre ses réflexions et sa praxis enseignante à l’histoire de la philosophie, à l’histoire des marxismes, à la science politique, à l’anthropologie politique et juridique et au management des organisations politiques.
Fiche technique
- Auteur
- OKABELE ILEBU OBOBA
- Éditeur
- L'Harmattan
- Année
- 2024
- Pages
- 490
- Pays
Congo Brazzaville
30 autres produits dans la même catégorie :
Voir tout
Équilibre régional et nation multiculturelle au Cameroun
MATHIAS ÉRIC OWONA NGUINI
32,00 €
-5%
30,40 €
- Nouveau
Dialogues sociopolitiques, interreligieux et consultations nationales en Guinée
FADAMAN ITALA KOUROUMA
23,00 €
-5%
21,85 €
- Nouveau
La gouvernance en province de l’Ituri face au vide sécuritaire
LÉON MATANGILA MUSADILA
13,00 €
-5%
12,35 €
- Nouveau
Les « fallacies » d’un changement constitutionnel en République Démocratique du Congo
PAULIN PUNGA KUMAKINGA
22,00 €
-5%
20,90 €
- Nouveau
Guinée : Jean-Marie Doré, Premier ministre de la transition, parle
ALY GILBERT IFFONO
35,00 €
-5%
33,25 €
- Nouveau
Le royaume baoulé face à Houphouët-Boigny et ses héritiers (1934-2019)
GNISSAN KPADJABLÉ
19,00 €
-5%
18,05 €
- Nouveau
La politique et les structures familiales de l’Union minière du Haut-Katanga (1925-1990)
JOSEPH KANKU MUKENGESHAYI
28,00 €
-5%
26,60 €
- Nouveau
Les élections en République Démocratique du Congo
PASCAL KAMUFUENKETE LUVUMBU
11,00 €
-5%
10,45 €
- Nouveau
Compétence, pouvoir politique et fiscalité
JEAN-RAYMOND ABONGO ESSO MOBUKA
14,00 €
-5%
13,30 €
- Nouveau
Lumière sur les racines organiques des peurs au Bénin
ERIC AGUENOUNON ARNAUD
13,00 €
-5%
12,35 €
- Nouveau
Brice Clotaire Oligui Nguema face à la transition politique au Gabon
XUEDONG YANG
43,00 €
-5%
40,85 €
- Nouveau
Brice Clotaire Oligui Nguema face à la transition politique au Gabon
JEAN-NOËL BEKA BE NGUEMA
25,00 €
-5%
23,75 €
- Nouveau
Le déséquilibre des rapports entre les organes politiques en Guinée sous la quatrième République
CELLOU DIALLO
22,00 €
-5%
20,90 €
- Nouveau
L’objet épistémologique et politique « Karl Marx » appartient à la culture universelle.
C’est une pensée devenue monde.
Sa présence au Congo-Brazzaville s’inscrit dans ce processus d’universalisation.
Dans leur épopée, les révolutionnaires congolais d’août 1963 pensaient, durant un long moment, « à partir de Marx ».
Le problème était de savoir ce qu’ils pensaient ainsi ? De projet politique, bien sûr ! C’était un truisme pour des révolutionnaires.
Mais surtout de dépossession.
En effet, à travers un spectaculaire retournement dont l’histoire seule connaît les raisons, l’intention émancipatrice que portait la théorie de Marx au Congo-Brazzaville, à compter de la révolution d’août 1963, avorte à la suite des offensives polymorphes de la classe hégémonique postcoloniale.
La déconnexion de la théorie de Marx de son énergie subversive réalisée, la bourgeoisie d’État postcoloniale arraisonne et instrumentalise les oripeaux de cette doctrine, à travers sa variante marxiste-léniniste bien conforme au paradigme soviétique, à des fins de légitimation et d’occultation du pouvoir postcolonial dont elle constitue la classe dominante.
La théorie de Marx, de critique des idéologies, se métamorphose elle-même en idéologie.
C’est la réitération équatoriale d’un processus déjà daté en Occident.
C’est une pensée devenue monde.
Sa présence au Congo-Brazzaville s’inscrit dans ce processus d’universalisation.
Dans leur épopée, les révolutionnaires congolais d’août 1963 pensaient, durant un long moment, « à partir de Marx ».
Le problème était de savoir ce qu’ils pensaient ainsi ? De projet politique, bien sûr ! C’était un truisme pour des révolutionnaires.
Mais surtout de dépossession.
En effet, à travers un spectaculaire retournement dont l’histoire seule connaît les raisons, l’intention émancipatrice que portait la théorie de Marx au Congo-Brazzaville, à compter de la révolution d’août 1963, avorte à la suite des offensives polymorphes de la classe hégémonique postcoloniale.
La déconnexion de la théorie de Marx de son énergie subversive réalisée, la bourgeoisie d’État postcoloniale arraisonne et instrumentalise les oripeaux de cette doctrine, à travers sa variante marxiste-léniniste bien conforme au paradigme soviétique, à des fins de légitimation et d’occultation du pouvoir postcolonial dont elle constitue la classe dominante.
La théorie de Marx, de critique des idéologies, se métamorphose elle-même en idéologie.
C’est la réitération équatoriale d’un processus déjà daté en Occident.