La Maison coloniale au Congo Belge relate la complexité de la colonisation belge au Congo Léopoldville : mission à la fois humanitaire, civilisatrice, dominatrice et exploitatrice dont la fiction est retracée par les personnages dans ce roman. M.
Paul Baumal et son épouse Sophie s'installent en 1946, dans la province de l'Équateur, sur la rive droite de la rivière Tshuapa.
Ils contribuent au développement de la contrée : exploitent une plantation de café, élèvent les vaches, les moutons et les porcs.
Leurs enfants sont éduqués à la congolaise.
L'ainée, Sylvie, tombe amoureuse de Joseph, fils du kapita de la plantation Moma de M.
Baumal, que tout sépare pourtant : la couleur de la peau, le milieu familial, le contexte colonial puis l’indépendance du pays en 1960 (les rébellions, les sécessions, avec Mobutu le monopartisme, la politique de recours à l’authenticité, la crise avec l’Église catholique. Cependant, les chocs culturels, les contradictions religieuses, politiques, idéologiques, les préjugés, les différentes barrières, l’inertie coloniale et l’agressivité des évolués congolais n’ont pas résisté à l’élan de fraternité symbolisé par le mariage de Sylvie la belge avec Joseph le congolais : une invitation à l’ouverture, à l’interculturalité et à la solidarité interhumaine.