Comment sortir du « syndrome des engagements superficiels » qui fait de la guerre à l’Est de la R.D.
Congo une « tragédie sans nom et sans fin » ? Comment dire les choses qu’on n’ose pas dire, pour faire la paix qu’on n’arrive pas à faire ? Ce livre est une véritable anamnèse irénologique, pour finir en une audacieuse série d’initiatives et projets bellifuges, expertement forgés pour permettre aux volontés, aux désirs, aux ambitions, aux rêves des États, des communautés et des populations de la sous-région des Grands Lacs de s’exprimer pleinement sans emprunter des canaux violents. Pour l’auteur, les guerres ne sont pas que des grégarités aux symptômes sporadiques et superficiels, mais aussi tout conflit armé est explosion sanglante d’un profond différend superficiellement thérapeutisé.
Il faut exhumer et disséquer les mécanismes secrets et les causes profondes de cette « endémie des effusions de sang ».
Telle est la perspective novatrice de cet ouvrage.
En plus d’une esquisse sociologique du concept de paix, Didier Mumengi propose un véritable « traité de paix » pour faire taire les armes à jamais à l’Est de la République Démocratique du Congo et construire un « mieux-vivre-ensemble » par une interculturalité fraternelle pour la sous-région des Grands Lacs.