Le néo panafricanisme naissant auquel nous assistons aujourd’hui et qui conduit inéluctablement à la rupture des liens connus et non connus qui maintenaient toujours l’Afrique sous le joug du néocolonialisme et de l’impérialisme occidental, est apparu d’une manière inattendue et a pris de l’ampleur après la tentative d’émancipation du régime du Président Laurent GBAGBO en Côte-d’Ivoire.
L’on se souvient effectivement du discours panafricaniste tenu par le Président GBAGBO durant toute sa carrière politique et qui n’a pu avoir de grand impact sur le continent africain à cause de l’environnement défavorable dominé par des régimes installés par la métropole.
Dans son travail, l’auteur a essayé de saisir la nature de l’État à travers la complexe imbrication de l’idéologie, de l’État et de la politique institutionnelle à travers les discours de Modibo KEÏTA et Sékou TOURÉ.
Il s’est cantonné à analyser au niveau national la conception de l’État postcolonial du Mali et de la Guinée développée par les deux hommes connus comme les « Pères de l’indépendance » dans leurs pays respectifs et en Afrique.
Dans sa démarche, monsieur Touré a jugé bon de rappeler la résistance à la pénétration coloniale en Afrique francophone.