Le blanc va aux sorcières
Entre modernité et héritage classique, dans les pas des sœurs Brontë, d’Henri James ou d’Edgar Poe, Helen Oyeyemi, jeune auteur prodige, nous offre avec Le blanc va aux sorcières un conte gothique et hypnotique, à la Tim Burton.
Elle renouvelle le récit de la maison hantée, inscrivant les frissons qu’il provoque au cœur même de notre époque.
C’est une mystérieuse maison d’hôtes, sur les falaises, près de Douvres.
Une maison vivante, magique, plus grande qu’on ne le croit, avec ses fenêtres comme de drôles d’yeux carrés, fatigués, son ascenseur déglingué, ses corridors, son escalier qui aboutit toujours dans la cuisine au clair de lune.
Avec malignité, elle déploie ses charmes pour chasser ses habitants : Luc, le père et maître de maison depuis la disparition en Haïti de son épouse, la belle Lily Silver, plus précieuse que l’or ; la Grand Anna à la chevelure très blanche qui dévalait en masse sur ses épaules ; Sade, l’étrange gouvernante, gardienne des voix du passé ; la teinte invariable des yeux gris de Miranda qui entretient un lien si fragile avec la réalité et son jumeau Eliot ; enfin la belle et sensuelle Ore qui fait éclore le désir.
Née en 1984, Helen Oyeyemi a grandi à Londres et vit aujourd'hui à Prague.
Jeune auteur prodige, elle a écrit son premier livre à dix-neuf ans. Le blanc va aux sorcières, son troisième roman, a paru aux éditions Galaade en septembre 2011.
Récompensée par le prix Somerset Maugham et acclamée en France comme à l’étranger par la presse, elle est considérée comme l’une des dix artistes qui comptent au Royaume-Uni, et fait partie de la liste 2013 des meilleurs jeunes espoirs de la littérature britannique établie par la revue Granta. Mister Fox est son quatrième roman.
Fiche technique
- Auteur
- HELEN OYEYEMI
- Éditeur
- Galaade Editions
- Année
- 2011
- Pages
- 320
- Pays
- Nigeria