Ayo Néné. Débris de vers policés
Saint-Louis, la charmante muse authentique du Sénégal ouvre ce recueil de trente quatre poèmes. Verbe, dualité et extase du silence rythment l’écriture de Ibe Niang Ardo.
Dans cette quête incessante de perfection, tout est dans tout, et le poète invite : « Sème dans le ciel, ne vois-tu donc pas, cet immense champ ». Voici qui ramène à la dualité entrevue, puisque « Digne de sillonner, les travées célestes, pourquoi se limiter au piquetage du sol… ». II faudrait certainement à cette fin embrasser d’emblée une totalité, se projeter en tant qu’Humain hors d’un monde supposé prescrit…
L’on peut comprendre que, pour quiconque tente de cheminer vers l’autre, et vice versa, « l’égo est un voile entre le ciel et le sol, qui obstrue la voie spirituelle… », dit le poète…
L’écrivain sénégalais Ibe Niang Ardo est également auteur d’un autre livre intitulé : Les Fables perdues de Daayan, préfacé par Cheikh Mbaké Gueye, Collection : Ta e Nguala, 140 pages : 12,50€, paru également aux éditions Paari.
Dans un monde qui change à une vitesse vertigineuse emportant tous les repères, l’on devrait s’arrêter un instant afin de pouvoir déchiffrer les symboles, à nous laissés, par ces fabuleuses Fables de Daayan ainsi que par ces Débris de Vers policés.
Enfin, elle est là, riche et présente, la très longue et richissime tradition sénégalaise, qui à travers la sagesse des anciens, tisse enfin la toile d’une renaissance africaine en mouvement…
Fiche technique
- Auteur
- IBE NIANG ARDO
- Éditeur
- Éditions Paari
- Année
- 2011
- Pays
- Sénégal