La grève générale de 1946 au Sénégal. Aux sources du syndicalisme militant
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Le premier tome de L’Arabe du futur évoque une courte période de l'enfance de Riad Sattouf, de 1978 à 1984.
A deux ans, il suit en Libye puis en Syrie, sa mère, une guillerette blonde bretonne et son père, un syrien Docteur en histoire.
En Libye, l’urbanisme est sommaire. La propriété privée est abolie : pour trouver un logement la loi du plus fort règne. La nourriture est rationnée et offerte par l’Etat libyen. Riad ironise : au menu souvent donc des bananes dont le jeune protagoniste est le seul à raffoler.
Le séjour en Libye se termine, direction la Syrie. Son père y est embauché comme maître-assistant. Abdel, ce père prônant un panarabisme progressiste pense participer à cet effort transnational en apportant son enseignement aux jeunes Syriens.
Leur déconvenue est grande : la société syrienne semble complétement corsetée ; les rapports hommes-femmes sont très durs ; la censure est partout jusque dans un magazine Paris Match vendu à prix d’or. La vie syrienne est loin de combler les attentes du jeune Riad, sensible et timide. Il se fait appeler le Juif par ses cousins car il est blond. La misère et la pauvreté culturelle sont partout frappantes.
Cependant, il s’y fait aussi des amis. Il apprend avec eux les chants nationalistes, les coutumes et les gros mots essentiels à sa bonne intégration. « Maudit soit ton Dieu… » est ainsi la pire insulte.
Riad Sattouf est l’auteur de nombreuses bandes dessinées, parmi lesquelles Retour au collège, Pascal Brutal (Fauve d’or 2010) ou La vie secrète des jeunes.
Il est également cinéaste (Les beaux gosses, César du meilleur premier film ; Jacky au royaume des filles).
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