

Tout peuple possède ses propres Humanités Classiques qui contribuent à forger son Paradigme (identité culturelle, valeurs civilisationnelle et cadre intellectuel).
L'étude de celle-ci englobe l'examen méthodologie de ses productions scientifique, technique, littéraires, philosophiques et artistiques ancestrales, sans oublier le domaine des Sciences Social (us et coutumes, spiritualité, cultures et traditions).
Le terme Humanités Classiques Africaines a été utilisé pour la première fois par le professeur Cheikh Anta Diop pour désigner notre patrimoine historique Égypto-nubien. Celui-ci développa l'idée pertinente que les civilisations antiques de la vallée du Nil (Égypte, Nubie) devront à l'avenir servir de socle pédagogique à l'enseignement des jeunes générations panafricaines.
Si les legs de la civilisation gréco-romaine sont utilisés comme matrice en matière d'éducation scolaire et de socle d'unité culturelle pour les jeunes de l'Europe, les réalisations de nos ancêtres africains de la vallée du Nil (Egypte, soudan) devront elles aussi, contribuer de même à la valorisation du génie Africain, passé, présent, futur.
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Africain-caribéen, chercheur en histoire, co-fondateur de l'Institut Africamaat à Paris, fondateur de l'Institut d'Histoire Anyjart en Guadeloupe, sans oublier les cours qu'il anime à l'Institut Per Ankh Maâtinik en Martinique, Nioussérê Kalala Omotunde oeuvre pour promouvoir les Humanités Classiques Africaines, et ainsi combattre la marginalisation systématique de l'Afrique noire, du cours de l'histoire intellectuelle de l'humanité.
Fiche technique