Un écolier sous la révolution Guinéenne 1968 - 1984
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Ce document retrace la vie scolaire et universitaire de l'auteur et de ses camarades de promotion.
De l'élémentaire dans son village en 1968 jusqu'à l'Université à Kankan 1984, en passant par Dialakoro, Mandiana, Kouroussa et Siguiri.
Ils sont à chaque fois confrontés à une nouvelle situation qui nécessitait une nouvelle adaptation pour pouvoir survivre.
Avec les réformes engagées dans le système éducatif comme l'enseignement dans la langue nationale au niveau de l'élémentaire et le français au collège, l'élève se trouvait à la fin de l'élémentaire brutalement plongé dans une langue jusqu'alors peu utilisée.
Le déplacement sur les axes routiers sous la révolution n'était une chose aisée.
Dès fois, ils prirent de gros risques dans des camions, le train et même à pied ou dans les pirogues pour joindre les parents pendant les vacances.
Les conditions alimentaires ne furent pas moindres.
Des fois ils ne pouvaient compter que sur les produits de cueillette et sur un morceau de pain par jour comme seul espoir pour survivre.
Avec la mort du Président Ahmed Sékou Touré le 26 mars et la prise du pouvoir par les militaires le 3 avril 1984, la Révolution guinéenne venait de tomber.
Une page de l'histoire de la Guinée venait d'être aussi tournée.
De l'élémentaire dans son village en 1968 jusqu'à l'Université à Kankan 1984, en passant par Dialakoro, Mandiana, Kouroussa et Siguiri.
Ils sont à chaque fois confrontés à une nouvelle situation qui nécessitait une nouvelle adaptation pour pouvoir survivre.
Avec les réformes engagées dans le système éducatif comme l'enseignement dans la langue nationale au niveau de l'élémentaire et le français au collège, l'élève se trouvait à la fin de l'élémentaire brutalement plongé dans une langue jusqu'alors peu utilisée.
Le déplacement sur les axes routiers sous la révolution n'était une chose aisée.
Dès fois, ils prirent de gros risques dans des camions, le train et même à pied ou dans les pirogues pour joindre les parents pendant les vacances.
Les conditions alimentaires ne furent pas moindres.
Des fois ils ne pouvaient compter que sur les produits de cueillette et sur un morceau de pain par jour comme seul espoir pour survivre.
Avec la mort du Président Ahmed Sékou Touré le 26 mars et la prise du pouvoir par les militaires le 3 avril 1984, la Révolution guinéenne venait de tomber.
Une page de l'histoire de la Guinée venait d'être aussi tournée.
Yaya KOULIBALY est né en 1960 de parents paysans à Magaly-Faraba dans l'arrondissement de Dialakoro, région administrative de Mandiana.
Après le primaire dans son village natal, il a poursuivi ses études à l'Institut Agro-zootechnique de Bordo-Kankan en qualité d'ingénieur agronome de la 20e promotion de l'université guinéenne.
Il est également titulaire d'un Master en économie (Finance-Comptabilité).
Il est aujourd'hui consultant indépendant.
Après le primaire dans son village natal, il a poursuivi ses études à l'Institut Agro-zootechnique de Bordo-Kankan en qualité d'ingénieur agronome de la 20e promotion de l'université guinéenne.
Il est également titulaire d'un Master en économie (Finance-Comptabilité).
Il est aujourd'hui consultant indépendant.
Fiche technique
- Auteur
- YAYA KOULIBALY
- Éditeur
- L'Harmattan
- Année
- 2023
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De l'élémentaire dans son village en 1968 jusqu'à l'Université à Kankan 1984, en passant par Dialakoro, Mandiana, Kouroussa et Siguiri.
Ils sont à chaque fois confrontés à une nouvelle situation qui nécessitait une nouvelle adaptation pour pouvoir survivre.
Avec les réformes engagées dans le système éducatif comme l'enseignement dans la langue nationale au niveau de l'élémentaire et le français au collège, l'élève se trouvait à la fin de l'élémentaire brutalement plongé dans une langue jusqu'alors peu utilisée.
Le déplacement sur les axes routiers sous la révolution n'était une chose aisée.
Dès fois, ils prirent de gros risques dans des camions, le train et même à pied ou dans les pirogues pour joindre les parents pendant les vacances.
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Des fois ils ne pouvaient compter que sur les produits de cueillette et sur un morceau de pain par jour comme seul espoir pour survivre.
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