Les Coqs cubains chantent à minuit
Ignacio Rodríguez Aponte, un Noir de La Havane, gagne sa vie en allant cueillir à l’aéroport les gringos pleins aux as et les Européens romantiques.
Un jour, Ignacio récupère à sa descente d’avion un certain El Palenque, venu rôder sur les traces de sa propre histoire qu’il ignore. Natif de Guinée, ses racines maternelles sont ici.
Tout a commencé un matin lointain des années cinquante, quand les « barbus » de Fidel Castro pourchassés par les troupes de Batista trouvent refuge sur le domaine agricole du grand-père Alfonso. Une amitié bourrue naît entre les deux hommes et le grand-père obtient, de la main de Castro, une lettre signée lui garantissant dans le futur paradis communiste la propriété privée de son domaine…
C’est cette lettre qui vaudra tous les ennuis du monde à la jeune et belle Juliana, et aussi sa passion amoureuse pour un saxophoniste guinéen, beau garçon aux manières de brute.
Tierno Monénembo nous entraîne dans une aventure foisonnante où le malheur se noie dans les rythmes de la salsa, les ondulations des corps et le rhum à flots.
Un hymne aux origines africaines de Cuba.
Né en Guinée en 1947, Tierno Monénembo a connu un vif succès avec Le Terroriste noir (2012). Il avait auparavant reçu le prix Renaudot pour Le Roi de Kahel (2008).
Son œuvre, comprenant une dizaine d’ouvrages, est une des plus importantes de la littérature africaine d’aujourd’hui.
Fiche technique
- Auteur
- TIERNO MONÉNEMBO
- Année
- 2015
- Pages
- 192
- Pays
- Guinée