L'écriture inquiète et l'expérience souvent blessée de William J.F.
Syad (1930-1993) témoignent de l'itinéraire complexe et singulier d'un poète polyglotte au travers des histoires politiques et littéraires de la Corne de l'Afrique du XXe siècle.
Né à Djibouti, nationaliste somalien, chantre des hauts plateaux éthiopiens, proche de Senghor, journaliste de formation, fonctionnaire international de l'UNESCO, l'auteur développe dès les années 50 une parole atypique et pionnière.