Le soleil sans se brûler
Lomé, janvier 1995. De retour d'Europe, Théo rend visite à l’un de ses anciens professeurs, Charles Koffi Améla, ex-ministre récemment sorti de prison.
Le surgissement du jeune homme dans sa solitude offre à Améla l'occasion de revivre un parcours d’intellectuel où s’inscrit l’ami, le frère, Sony Labou Tansi. Un pacte ancien lie les deux hommes.
En ce début d’année, Sony, écrivain et dramaturge congolais de renom, se meurt du sida dans un hôpital parisien. Améla, désargenté, mis au ban de la société, tente pourtant d’honorer son serment de fidélité. Contre tout espoir. Théo est le témoin inopiné de ces quelques jours empreints d'une urgence qui n'émeut nul au monde.
Dans ce roman, Théo Ananissoh imagine, vingt ans après, un épisode ignoré des derniers instants de vie de Sony Labou Tansi et nous restitue la vérité d’une gloire littéraire déchirée. Un hommage éclairé à tous ceux qui descendent dans l’arène.
Théo Ananissoh est né en 1962 en Centrafrique de parents togolais.
Après des études de lettres à la Sorbonne, il a enseigné la littérature africaine francophone à l’université de Cologne. Il réside toujours en Allemagne.
Chroniqueur à la revue littéraire L’Atelier du roman, il a publié aux éditions Gallimard : Lisahohé (2005), Un reptile par habitant (2007), Ténèbres à midi (2010).
Aux éditions Elyzad sont parus un récit sur la jeunesse tunisienne dans le recueil Vingt ans pour plus tard (2009) et les romans L'invitation (2013) et Le soleil sans se brûler (2015).
Fiche technique
- Auteur
- THÉO ANANISSOH
- Éditeur
- Elyzad
- Année
- 2015
- Pays
- Togo