Irina Condé est née en 1955 à Danilov (URSS) de nationalité russo-guinéenne.
Diplômée de l'Institut supérieur de cinéma de Moscou, section Dessins animés, elle vit et travaille en Guinée depuis 1985. Elle est auteur de plusieurs œuvres majeures de l'art contemporain guinéen et a exposé ses œuvres dans la sous région ouest africaine, notamment à Praia, à Dakar (deux biennales), à Bamako, à Ouaga et à Abidjan mais aussi en France, à Bordeaux et à Nantes et en Russie à Yaroslavl.
Depuis trois ans, elle est professeur de peinture à l'Institut guinéen des Arts de Dubreka et depuis 2016, elle enseigne la technique de l'illustration et la caricature de presse, comblant ainsi un grand vide.
Dans le domaine de l'illustration, elle a collaboré avec les maisons d'édition locales, notamment Ganndal pour laquelle elle a illustré : Le voyage de papa et Bobo a peur du chien de l'auteur Saliou Bah, Binta, la petite vendeuse de Boubacar 1er Diall, Bakary et l'orage de Kidi Bebey. Elle a également illustré une brochure culinaire Goûts et Saveurs de Guinée de Aissatou Billy Sow, Oumou Frowein Diallo et Maria Morgado Santos.
Elle a également illustré un document de référence sur le sida à destination des enseignants. Pour lutter efficacement contre Ebola qui a semé la désolation en Guinée, en Sierra Léone et au Liberia, les autorités guinéennes ont édité une Boîte à Images dont les images ont été faites par Irina Condé. Fortement impliquée dans le domaine social, elle a animé des ateliers en faveur des enfants handicapés de l'ONG Fitima.
Depuis plus d'une décennie, elle dirige et se bat pour l'association des artistes plasticiens de Guinée.
Pour Services rendus à la Guinée, le ministère de la culture lui a décerné la Médaille du Mérite Culturel.
Julianna Diallo
Depuis toute petite, je rêvais d’écrire des belles histoires. Aujourd’hui encore, devenue méga adulte, je continue à en rêver car les belles histoires ont un pouvoir magique, surtout sur celui qui l’écrit.
Alors, j’ai toujours une plume à portée de main au cas où l’envie d’enchantement me saisirait car moi et l’écriture, c’est une liaison à toute épreuve. Elle, tantôt me comble, tantôt me torture et moi, obstinée, je lui reste fidèle. Pourtant, je le sais, le défi qu’elle me lance est quasi impossible à relever : mettre, dans des mots, toutes les nuances du monde ! Pire, mettre en lumière ce qu’on pense vraiment, ce qu’on est dans ce monde !
C’est bien plus que savoir manier la langue !
Guinée
