Les aubes écarlates
De la traite négrière aux enfants-soldats, "les morts ne sont pas morts".
Epa, un jeune garçon, est enrôlé dans l'armée d'Isilo, un chef de guerre. Très vite, il déchante devant les atrocités commises. Il finit par s'enfuir et retrouve Ayané, une femme attentionnée, qui l'aide à se reconstruire.
Avec ce 4ème roman, la Camerounaise Léonora Miano lie entre elles deux tragédies du continent africain : la tragédie actuelle des enfants-soldats avec celle du passé de la traite négrière.
Le message est clair : il n'y a pas d'avenir sans introspection. "Il ne peut y avoir de mémoire africaine qui n'intègre la traite négrière. Pas de monuments, pas de batailles, pas de martyrs... Et si les morts qui ne sont pas morts étaient une puissance agissante, comment se rappelleraient-ils à nous ? L'interrogation a du sens, si on la replace dans la perspective africaine du culte des ancêtres, de la mort, envisagée, non pas comme la cessation de la vie, mais comme le passage d'un plan à l'autre".
Léonora Miano signe, comme à son habitude, un roman, puissant et rythmé, profond et sensible, qui ne laisse pas indifférent et participe à la réflexion sur les convulsions que connaît son continent natal.
Née à Douala, au Cameroun, en 1973, Léonora Miano vit en France depuis 1991. Saluée par la critique et plébiscitée par le public, elle reçoit en 2005 le prix Révélation de la Forêt des Livres, ainsi que le prix Louis Guilloux en 2006 pour son premier roman, L’intérieur de la nuit (Plon, 2005), classé cinquième au palmarès des meilleurs livres de l’année par le magazine LIRE.
En 2006, elle publie Contours du jour qui vient (Plon), distingué la même année par le 19e prix Goncourt des lycéens.
Après Tels des astres éteints (2008), Les aubes écarlates (2009) et Blues pour Élise (2010), son dernier roman, Ces âmes chagrines, a paru chez Plon en 2011.
Fiche technique
- Auteur
- LÉONORA MIANO
- Éditeur
- Année
- 2011
- Pages
- 264
- Pays
- Cameroun
Parfait service
Merci pour la qualité du service, j'ai reçu dans un bref délai et les œuvres étaient authentiques et bien protégé.<br /> Un seul mot continuez...