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Le droit de légitime défense trouve son origine dans le fait que la nature confère à chacun le droit de se protéger.
En conséquence, le droit international coutumier reconnaît le droit de légitime défense comme un pouvoir prérogatif d'un État.
Pourtant, l'article 51 de la Charte des Nations Unies prévoit que le droit de légitime défense existe « en cas d'agression armée...
».
L'article 51 de la Charte des Nations Unies ne s'applique qu'en cas d'attaque armée.
Ainsi, le problème central ici est de savoir si le droit de légitime défense anticipée a été supprimé dans le cadre du système de la Charte des Nations Unies ou dans quelles conditions ; il pourrait éventuellement être envisagé.
D'autre part, le terrorisme est une nouvelle phase de la guerre, une nouvelle race.
De par leur nature même, les groupes terroristes n'entrent pas dans la catégorie des groupes belligérants non étatiques, comme les insurgés.
Il est tout aussi important et déroutant de savoir s'ils peuvent prétendre au statut de personnes protégées tel que stipulé dans les Conventions de Genève I et II, puisqu'ils ne sont ni membres d'une force armée, d'une milice ou d'un corps de volontaires, ni membres d'autres milices et autres corps de volontaires.
Cet ouvrage aborde ces questions plutôt déroutantes du droit international.
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Daniel Behailu Gebremanuel (Dr.
iur.) est professeur assistant à l'université Hawassa, en Éthiopie.
Il a obtenu sa licence en droit à l'université d'Addis-Abeba, son master en droit comparé à l'université de Delhi, en Inde, en 2006, et son doctorat en droit à l'université de Giessen, en Allemagne, en 2014.
Il a donné des conférences et mené des recherches dans les domaines du droit foncier, du droit international et des droits de l'homme.
Fiche technique