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Les lichens sont des organismes composites résultant de l’association entre un champignon et une algue unicellulaire.
Très sensibles à la pollution atmosphérique, ils sont d’excellents bioindicateurs de la qualité de l’air.
Ce travail combine à la fois, la réalisation d’un inventaire des lichens corticoles et l’évaluation de la qualité de l’air le long de trois principaux axes routiers de Ngaoundéré, Cameroun.
Vingt-cinq espèces reparties en 15 genres et 9 familles ont été recensées.
Physconia detersa, Permotrema austrosinense et Hypotrachya livida sont les espèces les plus abondantes et Physcia apolia la moins abondante.
Parmeliaceae est la famille la plus diversifiée avec 11 espèces et 5 genres.
Le Thalle foliacé est le plus abondant et le thalle fruticuleux est le moins abondant.
La station de Wakwa est la plus pauvre en lichens et son air est le plus pollué, et celle de Tchabal, la plus riche en lichens et son air est le moins pollué.
La pollution des sites est due aux activités anthropiques, en particulier au trafic routier qui est très dense dans cette ville carrefour.
Ces premiers résultats contribueront à la sauvegarde de l’environnement et la santé de la population locale.
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Né le 4 mai 1996 à Garoua (Cameroun), BANAI TADOU Abraham est titulaire d’un Master en Ecologie de l’Université de Ngaoundéré, Cameroun.
En 2023, il a réalisé un travail scientifique pionnier sur l’évaluation de la diversité lichénique corticole de la ville de Ngaoundéré et sa contribution à l’évaluation de la qualité de l’air local.
Fiche technique