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Lorsqu’on observe le Maniema, on a l’impression d’être en face d’un terrain meuble où chaque mouvement reste soumis à des variations soudaines et imprévisibles.
Cette perception, transposée à la situation générale du Congo, montre jusqu’à quel point la négociation entre des périodes politiques instables et l’aspiration à une gouvernance constante et solide, démocratique et garantie du développement social, demeure un terrain difficile.Cette lecture de la Province du Maniema ausculte plusieurs problèmes de gestion et de gouvernance, notamment ceux liés aux animateurs et à leur mode de désignation.
La politique de cette province pendant la période concernée (1990-2018) montre en effet que la gouvernance du Maniema va vers des pannes prévisibles notamment avec les nominations préférentielles, sélectives et souvent hors normes des dirigeants provinciaux et territoriaux – hommes et des femmes, acteurs politiques – constamment placés ou remplacés selon les humeurs et les intérêts de ceux qui les y ont placés.
Ceux- ci – tous ou presque – sont d’abord des résidents de Kinshasa et participants actifs des cercles du pouvoir.
Léonard N’SANDA BULELI, Docteur en Histoire (Ph.D.) de l’Université Laval à Québec au Canada.
Il est actuellement Professeur à l’Université de Kindu dans la Province du Maniema. David MASANDI KIMPILI, doctorant, possède un Diplôme d'études Approfondies (DEA).
Il est actuellement Chef de travaux et Chargé des cours à l’ISP de la Gombe, Kinshasa.
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