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L’arrivée de plus en plus massive des Africains dans le cadre de l’asile en Europe germanophone (Allemagne, Autriche, Suisse) à partir de 1990 a fini par jeter l’opprobre sur l’ensemble du phénomène migratoire entre l’Afrique et lesdits pays.
Désormais, le migrant africain est perçu dans chacun de ces pays avant tout comme un faux demandeur d’asile, un profiteur de l’aide sociale, un migrant illégal.
Comme conséquences, les Africains accèdent difficilement, dans le domaine de l’asile, à un statut sûr de refugié.
En plus, l’on assiste depuis 1990 à un durcissement de la politique migratoire de ces pays vis-à-vis de l’ensemble des ressortissants d’Etats tiers.
Et pourtant, la migration africaine dans les pays germanophones n’est pas uniforme.
Outre la migration d’asile, elle s’effectue sous la forme d’une migration dans le cadre du regroupement familial, d’une migration étudiante ainsi que d’une migration du travail réservée à la main-d’œuvre qualifiée.
La présente étude s’est intéressée à toutes ces formes et est arrivée à la conclusion, avec des chiffres à l’appui, que la migration africaine constitue aussi bien un poids que des avantages indéniables pour les pays d’accueil.
Né le 15 novembre 1971 à M’Bahiakro (Côte d’Ivoire), TRAORE Moustapha est Maître-Assistant au département d’Études Germaniques de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.
Il est spécialiste de la migration africaine en Europe germanophone et des politiques migratoires des pays germanophones à l’égard des ressortissants d’États tiers.
Fiche technique