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Projet de Développement des Etablissements Universitaires au Maroc
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La RDC a réalisé une performance économique faible depuis l’indépendance.
L’une des principales causes serait la faiblesse de l’investissement qui, lui-même, résulterait de la faiblesse de l’épargne.
Mais alors, est ce que la stimulation de l’épargne permet-elle d’accroitre l’investissement et la croissance économique en RDC? Cela n’est possible que s’il existe une forte corrélation entre l’Epargne et l’investissement.
Or, cette corrélation peut être faible à cause de la mobilité internationale des capitaux.
En effet, vers les années 80 Feldestein et Horioka tentent de mesurer cette corrélation sur un échantillon de 16 pays de l’OCDE entre 1960 et 1974 montrent qu’en réalité les taux d’investissement sont très dépendants des taux d’épargne et soulignent que les pays développés ne participent pas à la mobilité des capitaux.Depuis, l’analyse de la corrélation entre Epargne et Investissement a fait l’objet d’études récurrentes principalement dans des pays riches et faisant de l’article de Feldstein-Horioka l’une des six énigmes majeures en macroéconomie internationale (The six Major Puzzles in International Macroeconomomics).
BILE MBO Cédric: Enseignant-Chercheur en économie au grade d’Assistant principalement à l’Institut Supérieur de commerce de Matadi(RDC), Université Kongo, et dans d'autres institutions.
Il est également membre du Groupe MEG et Macroplus à Kinshasa-RDC. Ses interventions tournent autour d’Analyse économique, les politiques macroéconomiques.
Fiche technique