

Le caractère fondamental de la Constitution comme norme suprême dans un Etat comme le Cameroun nest plus à démontrer.
Mais c'est la question de son respect qui est toujours problématique.
Le principe de la non-rétroactivité, devenu principe constitutionnel est lié à l'Etat de droit au regard de sa sensibilité quant à ce qui est de la préservation de la sécurité juridique.
On est assez surpris de voir que c'est le législateur lui-même qui « méprise » ce principe constitutionnel en adoptant des lois de portée rétroactive quand bien même celles-ci n'entreraient pas dans le cadre des lois dont la rétroactivité pourrait être justifiée.
Cyrille Arnaud FOPA TAPON est Docteur en Droit public et Chargé de Cours à l'Université de Buea-Cameroun.
Fiche technique