Retrait de l'état et dynamiques d'intégration régionale

Trajectoire comparée des cas du Maroc et du Royaume-Uni respectivement de l'OUA/UA et de l'UE

Le retrait de l’Etat d’une dynamique d’intégration régionale s’appréhende comme la réaction d’un Etat pour cause d’insatisfaction de son intérêt national au sein d’un cadre communautaire.

Ce cadre bien qu’étant un processus d’unification des intérêts étatiques n’est pas irréversible.

En effet, en tant que cadre de vie commun, la solidité et l’attractivité des organisations régionales dépendent de leurs capacités à garantir les intérêts nationaux des Etats qui les constituent.

Or, lorsque celles-ci ne sont plus à mesure de garantir les intérêts nationaux de certains Etats, il arrive que ces derniers décident de faire défection.

Tel est le cas du retrait marocain de l’OUA animé par une volonté de panser les plaies d’une histoire politique et territoriale tumultueuse.

C’est aussi le cas du Brexit provoqué par l’insatisfaction des attentes nationales du peuple britannique fatigué de subir les injonctions de Bruxelles, et qui fait pression sur ses dirigeants afin que ceux-ci quittent l’Union européenne.

Ainsi, dans une démarche comparative binaire contrastée, l'auteur en quatre chapitres rend compte des contextes crisogènes, enjeux, incidences et perspectives desdits retraits.