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Être socialement responsable pour une entreprise signifie, non seulement « satisfaire pleinement aux obligations juridiques applicables, mais aussi aller au-delà et investir davantage dans le capital Humain, l’environnement et les relations avec les parties prenantes.
» C’est donc une responsabilité vis-à-vis des effets qu’elle exerce sur la société.
Appliquée dans le secteur extractif camerounais, la RSE est assez éprouvée dans ses caractères.Le cadre juridique de la RSE existant au Cameroun est transversal et les règles inhérentes à ce secteur ont été élaborées dans le but de promouvoir les investissements et de lutter contre la pauvreté.
D’où la préoccupation sur son régime juridique.
A l’observation, ce cadre est partisan dans la mesure où son contenu laisse transparaitre des incohérences.
Il est relativement opaque, et se révèle par son manque de fluidité et son caractère peu contraignant pour les entreprises.
Pourtant, il offre des arguments assez concluants pour dynamiser les industries extractives à adopter des comportements citoyens et responsables, en agissant de façon extensive sur les lacunes et les non-dits du droit pour finalement structurer leurs actions RSE.
Jean Claver Nanga MBALA est titulaire d’un Master en droit des Affaires et des entreprises, obtenu à l’Université de Yaoundé II au Cameroun.
Né en 1986 dans la région du Centre Cameroun, il se passionne pour les sciences juridiques depuis le secondaire avec une orientation axée d’abord sur les affaires et ensuite sur le droit de l’environnement.
Fiche technique