

Durant la période 1994-1998 baptisée « phase d’urgence », le Rwanda se remet petit à petit d’une situation dramatique.
Cela s’explique par le fait qu’après le génocide perpétré contre les Tutsi, la politique du pays a comme objectif de relancer la croissance économique et de rétablir les grands équilibres financiers.
En milieu rural de Butare, au Sud, presque toutes les télécommunications se font par des émissaires qui, le plus souvent, font la route à pieds car les communes ne sont pas encore raccordées sur le réseau téléphonique national.
La télévision n’a pas encore pénétré suffisamment, la presse écrite y fait difficilement son bonhomme de chemin.
La Radio reste la seule principale source d’information de la population.
Pour rendre possible des transformations profondes, il faut d’abord instruire la population; c'est-à-dire l’informer.
Radio Rwanda, la radio nationale, est un moyen idéal d’information du grand public rwandais.
Les organismes comme l’UNESCO et la FAO ont soutenu beaucoup de radios rurales dans plusieurs pays en voie de développement.
Qu'ils poursuivent cette option au Rwanda.
L’étude de l’audience peut-elle être une excellente voie à emprunter par Radio Rwanda ?
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Steven Mutangana Boshya détient un Diplôme de Master en Développement, de l’Université de l'OIF en Égypte, un diplôme de Licence en Communication et a une longue expérience en journalisme.
Il est artiste peintre.
Il a séjourné dans le cadre des formations et/ou du travail en Angola, Burkina Faso, Burundi, Chine, Congo, Égypte, France, RDC et USA.
Fiche technique