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La métaphysique du corps
Le corps comme source de la matérialité de soi
Le corps est la marque de ma matérialité.
Or, dans l’Iliade.
Le corps est ce qui me rend visible.
Après la mort de Patrocle, son image apparaît en songe à Achille « semblable à lui par la taille, son beau regard et sa voix, portant les mêmes vêtements ».
Mais Achille ne peut le saisir.
L’âme conserve tous les traits du corps pour les Grecs, la seule différence étant qu’elle est une ombre au lieu d’être tangible et solide comme un corps.
De ce fait, ce qui caractérise le corps, c’est donc son caractère compact, matériel.
Le corps pose l’homme dans le monde visible.
Il est aussi le signe qui signale son inscription dans le temps, il est soumis à la physis : ce qui croît et décroît.
Il vieillit, subit la maladie… Par opposition au corps humain, le corps des dieux est imaginé comme un corps impérissable, soustrait au temps.
Les dieux ne mangent pas, ne boivent pas, ils n’ont pas de sang.
Ils ont un corps, mais sans les limites du corps, d’où leur capacité à se transformer et à apparaître sous des apparences multiples aux hommes.
Le corps humain est lui soumis au vieillissement, à la maladie, à la faim, à la soif… Être un corps dans sa matérialité.
D'origine congolaise, Gemaël Yanick MBOUMBA MBOUMBA est auteur de plusieurs ouvrages.
Fiche technique
- Auteur
- GEMAEL YANICK MBOUMBA MBOUMBA
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Année
- 2021
- Pages
- 52
- Pays
- Congo Brazzaville
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