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Les Extraits Algaux et Végétaux sur l'Expression Végétative
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La culture du coton, « l’or blanc », remonte au moins à la signature du contrat d’encadrement entre la Cote d’Ivoire et la C.F.D.T.
en 1963.Malgré l’importance de cette culture dans l’économie des populations des zones concernées, ces braves paysans ne maîtrisent pas encore les coûts de production du coton, Nous nous sommes intéressés à ces coûts dans la zone LCCI de Korhogo.
Pendant six mois, nous avons parcouru de nombreux villages et champs de cette zone, nous avons interviewé des paysans, travaillé avec des conseillers agricoles, discuté avec des responsables de la zone et de la direction LCCI de Korhogo.
Cette étude nous a donné les résultats suivants :- Le niveau d’instruction du producteur de coton est très bas : 62% d’analphabètes et aucun d’eux n’a le niveau terminale ;- Son age moyen est d’environ 37 ans ;- Pour exploiter un hectare de coton en 2001 à Korhogo, il faut dépenser 312930 fcfa dont :• 112350 fcfa/ha pour les consommations (intrants) ;• 200580 fcfa pour les façons culturales.En outre, ce travail a montré que la main-d’oeuvre familiale des producteurs (très nombreuse du reste) n’est pas salariée et c’est ce qui permet d’avoir un résultat annuel positif.
Sinan OUATTARA est né en 1971 à Koffesso, Côte d’Ivoire.
Ancien étudiant de l’ENSA de Yamoussoukro, de l’ENS d’Abidjan, d’Educatel-France et de l’Université Nangui Abrogoua, titulaire d’un diplôme de professeur de Lycée de Sciences de la Vie et de la Terre.
Président de différentes Mutuelles de développement et d’ONG de droits ivoiriens (MuDeG).
Fiche technique